En matière de toiture de logement, nombreux sont les termes techniques employés par les professionnels. Ces derniers évoquent pourtant de la confusion. C’est précisément le cas pour les expressions suivantes : couverture et revêtement. Rares sont les individus qui savent la vraie différence entre les deux. Cet article est surtout destiné à tous les particuliers qui désirent savoir plus d’informations sur la couverture de toiture.
La couverture de toiture : c’est quoi exactement ?
Pour faire simple, la couverture de toiture peut se résumer à l’ouvrage qui achève la partie supérieure d’une maison. Elle a pour fonction de protéger toute la structure contre les intempéries et les contraintes étrangères : vent, pluie, chaleur, etc. Elle doit être résistante et bien étanche pour limiter les problèmes d’infiltration d’eau dans le logement. D’un autre point de vue, elle ne doit pas laisser la moindre possibilité de fuite thermique pour garantir une meilleure isolation des combles. De cette manière, elle peut fournir aux résidents un excellent confort de vie tout en économisant sur la facture de chauffage.
Par ailleurs, sur le plan technique, la couverture est un élément qui constitue la toiture. Cette dernière est formée par trois composantes principales : la charpente, la couverture et le revêtement. Si la première fait référence à l’ossature du toit, également appelée sous-toiture, le revêtement correspond à une couche de matériau installée sur la couverture. Les trois éléments possèdent alors une particularité bien distincte.
La couverture peut se présenter sous plusieurs types dont les plus fréquents sont les tuiles et les ardoises.
Que dit la loi sur la couverture de toiture ?
Une couverture de toiture est belle et bien régie par la loi. Nombreux sont les Codes qui sont attestés à ce sujet que ce soit pour une nouvelle construction ou pour une rénovation. Dans tous les cas, il est important de connaître tous les textes qui parlent des droits et des restrictions existants.
Au niveau des autorisations légales
Avant de se lancer dans un travail de pose de couverture, il faut tenir compte des législations concernant le lieu. Certes, il existe des règlementations internationales et nationales, mais c’est toujours la zone de circonscription qui a le dernier mot. Le premier réflexe à avoir est de s’adresser à la mairie pour vérifier les autorisations nécessaires pour les opérations et surtout pour consulter le schéma communal d’aménagement. Ce document est indispensable pour l’obtention du permis de construire.
Malgré tout, il faut signaler la nature de l’investissement s’il s’agit d’une résidence principale, d’une copropriété ou d’un quelconque titre. L’autorisation libérée sera attestée en fonction de ces détails.
Au niveau des normes de matériaux
Il est important de prendre en considération le matériau utilisé pour construire une couverture. Ce dernier est observé par les compagnies d’assurance et surtout les agents du Code de la construction. Il doit faire l’objet d’une certification de l’autorité compétente pour devenir la matière de base d’une toiture. De plus, les travaux doivent être réalisés par les mains de professionnels experts pour garantir la sécurité de l’installation.
Les types de couvertures disponibles
Pour mieux comprendre le sujet sur la couverture de toiture, il est plus judicieux de connaître tous les types existants avec ses caractéristiques. De cette manière, il est plus facile de savoir lequel choisir pour lancer une construction ou une rénovation.
Toiture en métal
En premier lieu, la toiture en métal s’avère être le centre de toutes les attentions des Belges. Celle-ci est à la fois économique et facile d’installation. D’un autre point de vue, elle offre des conditions physiques plus profitables : étanchéité, résistance et durabilité. Elle ne risque pas de succomber à la mousse et se présente avec une légèreté inégalée. D’après les spécialistes, elle peut durer jusqu’à plus de 30 ans.
Toiture en Shingle
Plus proche de l’ardoise, le shingle est un matériau constitué de fibres de verres recouverts de bitume. Une toiture avec celui-ci est très plébiscitée grâce à sa résistance au feu et à sa capacité à s’adapter à tous types de pentes. Cette installation a une longévité moyenne de 25 ans. Mais cette dernière repose surtout sur son entretien.
Toiture en tuile
La plus classique des couvertures est la toiture en tuile. Constituée principalement de terre cuite, celle-ci est surtout reconnue pour son esthétisme et sa capacité à arborer plusieurs formes. Elle est solide et peut générer une meilleure étanchéité si le couvreur sait s’y prendre. Sa durabilité est estimée à 30 ans.
Toiture en ardoise
Résistant au temps et aux contraintes physiques, l’ardoise est une matière très lourde qui offre le plus de confort en matière d’isolation. Sa durée de vie peut dépasser les 100 ans et ne fléchit pas face à la mousse et aux lichens. Il faut tout de même tenir compte de sa fragilité. Elle peut facilement se casser et reste sensible à la rouille.
Toiture végétalisée
Généralement utilisée pour une fin esthétique, la toiture végétalisée conditionne également un meilleur système d’étanchéité. Elle est formée d’une sous-bassement en béton et une couche de plantations au-dessus pour exploiter les eaux de pluie. En effet, c’est une alternative écologique. Elle est pourtant conditionnée par une durabilité variable en fonction du type de climat.
Toiture en bois
Le bois peut également devenir un matériau de base pour une couverture. La toiture qu’elle forme peut regrouper tous les avantages apportés par les matières précédentes. Mais tout dépend de la compétence du couvreur. Avec les spécialistes de Valiconstruct, les travaux sont garantis avec un résultat remarquable.